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dimanche 3 juillet 2011

La pierre d'alun : peut-on faire confiance ?



Depuis quelques temps, on voit de plus en plus de pierres d'alun dans les rayonnages cosmétiques en tant que déodorant.
Je connais la pierre d'alun depuis un séjour au Maroc où les pierres sont vendues comme alternatives aux produits après-rasage.

Si je me suis mise au démaquillant maison, crèmes home-made, je ne m'étais jamais penchée sur mon déodorant...
Il faut dire qu'entre une vie active (métro, journée de travail, etc...), vie sportive et l'arrivée des jours chauds, un bon déodorant doit être une valeur sûre !
Mais maintenant que j'achète bio, utilise que des soins les plus naturels possibles, forcément, une envie de tester la pierre d'alun s'est affirmée.

Il faut dire qu'à la vue des ingrédients de mon déo normal acheté en grande surface... des mots plus barbares les uns que les autres se suivent et font froid dans le dos : cyclopentasiloxane, dimethicone, benzyle benzoate... j'en passe et des meilleurs !
Alors voilà, arrivée dans mon magasin bio, j'ai acheté ma pierre d'alun qui ne se compose que de potassium alum. Rien de plus. Elle promet « d'être efficace toute les journée, inodore, ne contient nui huile ni gel, peut durer jusqu'à un an, hypoallergénique, sans paraben, sans chlorydrate d'aluminium ». Ok.
Un petit tour sur wiki me confirme tout le bien qu'on peut en penser : « L'alun resserre les pores de la peau (propriété astringente), et réduit ainsi la transpiration. Aussi, l'alun est utilisé comme anti-transpirant et parfois comme alternative aux déodorants. Ce type de pierre se trouve en pharmacies et parapharmacies. »

Mais difficulté suivante : puis-je vraiment lui faire confiance? Puis-je aller au travail avec ma pierre d'alun et ne risquer aucune mauvaise odeur alors que les températures peuvent monter jusqu'à 30°C?
Achetée samedi, je l'ai testée dès le dimanche, 28°C et pendant une partie de tennis ! Après la douche du matin, il faut passer la pierre sous l'aisselle encore mouillée.
Conclusion : la pierre d'alun tient effectivement toutes ses promesses ! A voir dans le temps si elle dure jusqu'à un an. Je peux donc jeter mon déo plein de produits chimiques, j'ai trouvé son alternative naturelle.

mercredi 25 mai 2011

Le suremballage

L'avez-vous remarqué ? Le suremballage est partout.
Vous voulez acheter des yaourts ? Ils sont ultra emballés. Vous désirez acheter des citrons bio à Carrefour ? Ils sont sous plastique... Moi, qui suis en pleine opération foyer témoin, je me rends de plus en plus compte de cette plaie.

Il y a quelques semaines, j'ai voulu acheter des yaourts non emballés. Ils étaient plus chers que ceux emballés ! Moins il y a d'emballage, moins on devrait payer ! Et bien là non, c'est le contraire. Une vraie honte.

Le 3 mai, énervement général : les cotons-tiges de la marque Carrefour achetés sous emballage plastique sont aussi suremballés par un carton. Plastique et carton ! Pour éviter le suremballage, obligée de choisir des contons-tiges de marque mais sans suremballage... Donc on dépense plus pour avoir moins de carton et de plastique dans sa poubelle.
En rentrant, j'envoie un mail à Carrefour leur expliquant la situation et leur demandant comment comptent-ils réduire le suremballage. On vient me promettre une réponse sous 72h. C'était le 3 mai. Je vous laisse compter...
Je viens juste de leur envoyer une copie du mail que j'avais envoyé. J'aurais peut-être une réponse bien que je reste sceptique.

jeudi 19 mai 2011

Le bio oui, mais à quel prix ?




 Voilà une éternité que je n'ai pas mis à jour Le Petit Ecolo-blog... Il faut dire que ces derniers jours - voire dernières semaines - ont été riches en événements et je n'ai pas eu une minute à accorder à mon blog.
En formation au CFPJ (centre de formation et perfectionnement du journaliste), j'en ai profité pour faire un reportage sur le bio, loin de mon domaine professionnel... 
Voici le résultat :


 Saint-Brice sous forêt : Le bio oui, mais à quel prix ?

Ils sont écolo convertis ou en cours de conversion. Ils achètent ponctuellement du bio mais jamais exclusivement. Être bio addict est-il hors de portée ?


Quand le St Bricien arrive dans le supermarché Carrefour, il est assailli par le ronronnement des ventilations. Les conversations inaudibles des clients forment une bulle étouffante au-dessus des têtes. L'œil est sollicité par l'explosion de couleurs criardes qui annoncent promotions et réductions « incroyables ». Le consommateur l’a peut-être remarqué : coincé entre un mur de saucisson à l’odeur tenace dont le vendeur hyperactif vante le prix et les qualités gustatives, et un plateau de fleurs en pots, un rayon bio a été inauguré il y a moins d’un an dans le centre commercial Carrefour. Mais parmi ces longues rangées qui débordent de produits, se cachent deux autres rayons sans promo, noyés dans la masse et qui abritent les produits bio.
Des pancartes vertes fluo indiquent « bio ». La rangée est déserte.

Peu de choix… et peu d’intérêt ?
Première constatation : peu de choix, surtout en viande. L'enseigne mise sur les produits laitiers, vers lesquels se dirigent la plupart des curieux. Il faut dire que les prix sont compétitifs. Plus attentifs que dans un autre rayon, les clients prennent ici leur temps. Une jeune femme d’une trentaine d’années, mère d'une petite fille qui court dans la rangée, choisit un pot de fromage frais, le regarde, le repose avant d'en saisir un autre qu'elle analyse. « Comme les produits bio restent plus chers que ceux non labellisés, je fais plus attention à sa composition, aux ingrédients et aussi aux logos » explique-t-elle. La jeune mère prend sa fille turbulente dans ses bras avant d'ajouter « quand j'étais enceinte, je ne mangeais que bio … et je pouvais dépenser presque 600 € par semaine ! Plus maintenant, même si, à prix égal, je choisis du bio ».
Rayon peu fréquenté par rapport aux autres, pas un vendeur ne s'y aventure même lorsqu'un couple d’un âge certain semple perdu dans le choix de ses fruits et se rabat finalement sur des bananes non biolabellisées.
Si le prix n'est pas excessif par rapport au non bio (quelques centimes d'euros en plus... à part la viande) les consommateurs confient malgré tout que « le jour où tout le monde achète bio, les prix baissent naturellement ».

Une surface dédiée au produit… pour un moindre coût
Biostore, supermarché dédié au bio qui se situe à peine une centaine de mètres plus loin, n’adopte pas la même politique. Ici, le bio se veut abordable pour tous les bourses. Mr Kanté, responsable adjoint du Biostore explique que son directeur n'a qu'un seul but : « rendre le bio accessible à tous. Et si certaines marques ne visent que l'élite de la population, nombre de nos produits de consommation de base sont à moins d'un euro ».
Mais le prix n'est pas leur seul argument : l'ambiance compte également. Malgré ses 1000 m², les étagères en bois, la lumière qui n'agresse pas le regard, une seule caisse ouverte et la balade entre les rayons se ponctue d'odeurs de citronnelle... tout renvoie à la sérénité.
Les quelques clients sont attirés par le rayon cosmétique, inédit dans les environs, comme ce client, entré par hasard en attendant son fils et qui explique préférer dépenser plus si la qualité est meilleure.
« C'est un choix de consommation » confirme une jeune femme aux yeux souriants, qui remplit son chariot de légumes et de fruits dont les prix sont supérieurs de quelques centimes à ceux des produits non bio.

Les amateurs de bio sont formels : acheter bio n'est pas tant une question de prix mais une façon de consommer

vendredi 22 avril 2011

22 avril 2011 : Journée de la terre


Google fête la Journée de la Terre
C’est aujourd’hui la Journée de la Terre !

Quezaco ? La journée de la Terre a été créée par un mouvement dans les années 70 aux Etats-Unis pour sensibiliser le monde aux enjeux environnementaux.

L’année dernière James Cameron, le réalisateur du célèbre Titanic, décidait de faire planter 1 million d’arbres pour cette journée qui coïncidait avec la sortie du DVD et du blu-ray de son film Avatar au message écolo.

Certaines villes décident d’éteindre leurs bâtiments ou monuments pendant quelques minutes (seulement).

Que faire comme action écolo aujourd’hui ? Utiliser un mug à la place d’un gobelet en plastique ? Ne pas manger de la viande ? Éteindre l’électricité chez soi pendant une heure ? Ne pas imprimer de documents ? Ne pas utiliser sa voiture et préférer les transports en commun ?

Et vous, qu’allez vous faire ?

jeudi 21 avril 2011

Déchets : opération foyer témoin – part I

Il y a quelques semaines, dans le petit journal de ma commune, il y avait une annonce pour participer à une opération foyer-témoin organisée par Sigidurs (service public de gestion des déchets ménagers dans le Val d’Oise). Cette opération invitait chaque foyer à réduire ses déchets.
Ma fibre écolo se sentant concernée, ni une ni deux, je remplis un questionnaire basique que je renvoie. A peine deux semaines plus tard, réponse positive ! Je remplis un autre questionnaire plus détaillé (nombre de personnes dans le foyer, âge, situation professionnelle, type d’habitat… etc) et nous sommes invités à participer à une réunion mi avril.

A peine le temps de convaincre mon homme des bienfaits de cette opération, ledit jour arrive, et nous voilà en compagnie de plusieurs familles à comprendre comment prévenir les déchets.
Nous sommes donc des cobayes d’une méthode qui devrait faire baisser de 7% le poids de nos ordures ménagères.

Comment ca ?
Les têtes pensantes de cette opération ont en effet sélectionné 10 gestes écolo :
Pendant les courses
Geste n°1 : Choisir le bon conditionnement et le bon produit (produit en vrac, produit réutilisable à l’inverse de jetables, produit en éco-recharge, produit avec peu emballage, produits concentrés…)
Geste n°2 : Préférer les sacs réutilisables
A la maison
Geste n°3 : Apposer un STOP PUB sur la boite aux lettres
Geste n°4 : Limiter les impressions
Geste n°5 : Boire l’eau du robinet
Geste n°6 : Économiser les piles
Geste n°7 : Réutiliser ce qui peut l’être
Geste n°8 : Fabriquer du compost
Pour aller plus loin
Geste n°9 : Choisir des produits avec des labels environnement
Geste n°10 : Gestes alternatifs (faire ses yaourts…) 

A nous d’en choisir 4 et de les mettre en pratique. L’idée étant bien sûr de choisir des gestes qu’on ne fait pas.
On a donc choisi le geste n°1, le 3, le 8 et le 9. Perso, j’étais tentée par des gestes alternatifs…

L’opération est découpée en deux parties : le premier mois, on ne change pas nos habitudes et on pèse nos déchets. Ensuite, on change les habitudes et on pèse nos déchets.

On est donc dans le premier mois, chaque jour, pesage des déchets résiduels puis du tri – et si besoin est du verre (pas énormément chez nous), des déchets végétaux et des encombrants (au ressenti parce que peser les déchets verts, y a rien de plus compliqué !).
Chaque jour, on met le nombre de personnes venues au repas, le nombre de repas… et le poids.

Je vous donne rendez-vous dans quelques semaines pour vous rendre compte des impressions à la fin du mois n°1.

vendredi 15 avril 2011

J’ai testé… Le gel crème purifiant de Cattier


Et non, je n’ai pas fini de tester les cosmétiques bio ! Après un sentiment mitigé autour de Young face de Lavera, j’ai acheté le gel crème de Cattier.

En me baladant dans les couloirs de mon Biostore (enfin le couloir, la gamme de soin n’étant pas leur priorité), j’ai trouvé une marque de cosmétique bio que je ne connaissais pas – facile, je n’en connais pas beaucoup – et après des recherches sur le net, j’ai décidé de l’acheter.

Petit test :

Le prix : bonne surprise par rapport au produit acheté précédemment, puisque cette fois-ci, la crème est à un peu plus de 7.50€ pour 50 ml. Donc tout à fait abordable.

L’aspect : je m’en doutais par rapport à son aspect dans le flacon transparent… C’est une crème oui mais ayant plus la consistance d’un gel. Effet visqueux garanti, donc pas très attirant.

L’odeur : ouch ! Un point faible pour l’odeur qui mélange pourtant menthe et fleur d’orange. J’aime beaucoup ces deux odeurs mais ensemble, l’odeur est assez forte et pas très agréable. Heureusement, elle se dissipe rapidement.

La sensation : deuxième point faible pour le gel crème. Déjà parce qu’avec ce flacon pompe, on en met plus qu’il n’en faut réellement. Et ensuite, on a encore une impression d’avoir du plâtre sur le visage : bref pas du tout agréable.

Verdict ? Encore une déception quand, arrivée, le soir, je m’aperçois que le gel crème dessèche la peau et ne l’hydrate pas suffisamment. Au bout de quelques jours, je suis obligée d’y aouter une noisette de gel d’aloe vera.
Mais j’avoue que j’ai un faible pour le flacon pompe en verre, que je sens que je vais garder, une fois le produit fini.

Maintenant que j’ai créé ma première vraie crème maison, je sens qu’au lieu d’acheter ce genre de produit et d’accumuler les déceptions, je vais m’en faire une adaptée pour moi. Mais voilà, j’avais déjà acheté le gel crème avant de me lancer dans ma première réalisation de cosméto home made…

Rendez-vous dans quelques semaines pour un verdict définitif.

jeudi 7 avril 2011

Séance ciné : Plastic Planet


Que de documentaires liés à notre planète en ce moment !
Après Notre poison quotidien, diffusé à la télé, voici Plastic Planet au cinéma le 6 avril.

Si vous avez regardé Notre poison quotidien, vous avez pu remarquer de Marie-Monique Robin nous parlait déjà du bisphénol A… Quoi de mieux pour approfondir le sujet que Plastic Planet ?

Réalisé par Werner Boote, le docu commence comme une histoire personnelle (son grand-père travaillant dans le plastique) pour devenir une histoire universelle.
Cette fameuse matière plastique nous empoisonnerait quotidiennement en libérant des produits nocifs pour la santé. Mais le plastique est aussi le reflet de notre mode de consommation : le tout-jetable.

Je trouve que le documentaire nous montre des arguments scientifiques inattaquables. Oui le plastique fait mal, on le comprend, surtout quand le réalisateur se soumet lui-même à une prise de sang. Cette dernière révèle un taux élevé de bisphenol A.
Mais, je trouve qu’il est dommage qu’étant donné que Werner Boote se met en scène, qu’il ne l’assume pas plus.

A côté de ça, le message est clair et le docu reste instructif et limite catastrophique. Heureusement, même si les solutions ne sont pas forcément clairement énoncées, on peut approfondir notre savoir sur le site officiel du film.

dimanche 3 avril 2011

Livres : comment leur offrir une second vie



Ca fait plusieurs semaines - pour ne pas dire des mois - que je réfléchis à ce papier sur le recyclage des livres. Mais voilà, je me suis heurtée à de vrais murs concernant ce thème.


J'ai beaucoup déménagé ces dernières années et dans les cartons, une bibliothèque entière de livres. J'ai fait lettres comme études et j'ai également étudié le théâtre et j'adore lire depuis que je suis toute petite. Résultat ? Des kilos de livres.
Après les avoir déménagés plusieurs fois, j'ai décidé cette-fois ci de faire un tri. Il y en a énormément que je ne lis plus, que j'ai lus et peu appréciés et d'autres que j'ai aimés mais que je ne relirai plus.
Le problème ? C'est que j'ai quelques difficultés à m'en séparer. Il y a comme une petite histoire sentimentale entre eux et moi.


Alors les vendre ? Justement, j'ai beaucoup de mal à m'en séparer pour 10 centimes alors qu'ils valent plus (sentimentalement et pour être plus terre à terre, certains sont en parfait état).
Alors je me suis déplacée à la bibliothèque de ma ville et leur proposant de leur donner mes livres (tant qu'à faire, qu'ils servent au plus grand nombre !). Mais voilà, la dame me dit qu'ils n'acceptent pas de livres anciens. Ok, je n'ai pas de livres qui ont plus de 20 ans !
Mais ancien = plus de 5 ans pour eux... 5 ans ? Mais ce n'est rien dans la vie d'un livre !
Elle me dit juste que je peux leur donner mais qu'ils partiront à la poubelle. Je ressors, dépitée.

Je me renseigne ensuite auprès de différents hôpitaux mais soit ils n'ont pas de bibliothèque, soit ils n'acceptent pas de dons privés...

Quelques temps plus tard, je m'aperçois qu'il y a un local du secours catholique près de chez moi. Et là, ô joie, un monsieur veut bien me prendre mes livres. Il ira ensuite les donner à une annexe d'un hôpital qui prend en charge des sans-abris.

Avec le recul, je me dis quand même que c'est étonnant d'avoir autant de difficultés pour trouver un moyen de donner ses livres...

mercredi 23 mars 2011

Les crèmes faites à la maison : le soin du visage ultra hydratant

Non ce n'est pas du guacamole... c'est ma première crème réalisée at home : La crème hydratante avocat-fleur d'oranger

Ca y’est !
Je rêvais de la faire depuis quelques semaines – ok, soyons honnête, depuis quelques mois – mais j’avais toujours eu peur de me lancer dans la création de crèmes faites à la maison.

Si j’avais commencé gentiment avec un mélange d’aloé véra et d’huile végétale (ce que je fais le soir après m’être démaquillée avec l’horrible eau micellaire puis savonnée avec un savon de lait d’ânesse… je ne vous ai pas parlé de mon savon à base de lait d’ânesse ? Je vais y remédier plus tard), je n’avais jamais été plus loin dans la création, me sentant trop peu sûre de moi pour me lancer dans la fabrication compliquée, qui nécessite pas mal de connaissance et surtout d’ingrédients.

Mais voilà que lors d’un dîner entre amis, une copine me demande de lui faire une crème.
Me voilà alors dès le lendemain sur de nombreux forums, blogs en tout genre pour m’initier à l’art délicat du soin fait maison.
Après avoir fait le tour pendant plusieurs jours d’Aroma-zone en long, en large et en travers, j’ai décidé de passer commande.
J’en profite pour glisser deux mots sur aroma-zone. C’est un fournisseur de tout ce qui est basique : huile végétale, huile essentielle, savon neutre… tout ce qui permet de créer soi-même ses recettes persos. C’est aussi l’endroit où on peut commander thermomètre digital, pots, gants, pipettes… tout et souvent à des prix très compétitifs. J’avais demandé au Biostore d’â côté s’il avait tout ça en stock mais la réponse était non.

Me voilà donc fin prête, ingrédients reçus et pleine de bonne volonté.
Ma « cliente » ayant une peau sèche, elle m’a demandé une crème du visage hydratante.
J’ai donc choisi de l’huile d’avocat (aroma-zone me le certifie, ses propriétés sont nombreuses « Assouplissante, protectrice et très douce, elle redonne élasticité et confort à la peau et prend soin des peaux fragiles ») et de l’eau florale de fleur d’oranger qui a de nombreuse vertus et parfaite pour les peaux sèches.

Après avoir désinfecté mes instruments (petit saladier en verre, fouet manuel, cuillère doseuse), nettoyé mes mains, à l’attaque !
Tout d’abord, faire fondre l’émulsifiant (naturel bien sûr : j’ai choisi l’olivem pour ses propriétés intéressantes), puis y intégrer la phase aqueuse (l’hydrolat) puis la phase huileuse (l’avocat). J’ai rajouté un peu d’aloe véra en complément de l’avocat puis j’ai fini par y ajouter quelques gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse comme conservateur naturel.
La crème a une texture agréable, et bien qu’elle soit verte (merci l’avocat) elle n’est pas repoussante ! Et tout est bio, bien sûr.

Bon je l’avoue : je me suis loupée lors de mon premier essai. Je n’ai pas assez attendu que la cire fonde et… ca a fait des grumeaux. Je vous passe les détails.

J’attends de remettre la crème à sa destinatrice pour qu’elle me fasse des retours – positifs j’espère !
A noter que la crème s’utilise au minimum 12 heures après sa création et qu’il faut toujours faire un test sur une partie de la peau avant de s’en mettre sur tout le visage, à cause de réactions allergiques possibles. Je n’ai pas mis d’huiles essentielles car leur utilisation est dangereuse si elles ne sont pas bien administrées. De plus, le contact avec les yeux étant possible, je n’ai pas voulu prendre ce risque.

jeudi 17 mars 2011

Notre poison quotidien : un record d’audience !

Les Français sont curieux de savoir ce qu’ils ont dans leur assiette…




Notre poison quotidien, l’enquête de Marie-Monique Robin diffusé sur Arte le 15 mars 2011 a été vue par 1 251 000 spectateurs selon Arte et Médiamétrie.

Un record d’audience de l’année pour un documentaire diffusé en prime-time pour la chaîne.



Les Français semblent donc se sentir concernés par ce qu’on a dans notre assiette. Si vous avez loupé cette diffusion, le succès du docu permet à Arte de le reprogrammer : Le 18 mars à 10h10, le 26 mars à 14h30 et le 14 avril à 14h45.

Le min-site dédié à ce sujet a été également visité de nombreuses fois, « un score sept fois supérieur à la moyenne habituelle » annonce-t-on à Arte.



J’avais eu la chance de découvrir Notre poison quotidien avant la diffusion du docu à la télé. Voir la preview.



Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, le livre Notre poison quotidien paraitra le 24 mars tandis que le DVD sera dispo un jour auparavant.



La journaliste réalisatrice Marie-Monique Robin sera également présente pour dédicacer son livre sur le stand Arte au Salon du livre le 19 mars à 15h30.

lundi 14 mars 2011

Notre poison quotidien : Comment l’industrie chimique empoisonne notre assiette


La nouvelle enquête de Marie-Monique Robin va faire grincer des dents…

Presque 4 ans après Le monde selon Monsanto – enquête sur le leader mondial des biotechnologies – Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice, en remet une couche sur l’industrie chimique avec Notre poison quotidien.

De manière pédagogue, la journaliste débute son documentaire sur un sujet dont tout le monde a entendu parler ces dernières années : la santé des agriculteurs. Ce sujet, Marie-Monique Robin le connaît bien : ses propres parents étaient agriculteurs.
De manière implacable, l’enquête nous dévoile les maladies qui dévastent certains cultivateurs : parkinson, maladies neurologiques en tout genre… De fait, depuis la révolution verte (venue des Etats-Unis, qui prônait le rendement à tout prix et donc favorisait la dépendance aux fertilisants chimiques), ceux qui travaillent sur des parcelles agricoles sont les premières victimes de cette industrie.

Cette première constatation nous ramène quelques mois plus tôt aux mêmes observations de Coline Serreau dans son documentaire Solutions locales pour un désordre global.
Mais l’enquête de la journaliste part dans une autre direction : l’énorme marché des pesticides contrôlé par certaines firmes toutes-puissantes.
Des aberrations sautent tout de suit à l’œil : un DJA (dose journalière acceptable – de produits chimiques) est calculé selon ce que veulent bien fournir les industries chimiques. Et oui, les industries ont aussi le droit à avoir des données secrètes… Vous avez peur ? Et bien ce n’est pas fini !

En effet, outre les produits que nous mangeons potentiellement remplis de produits chimiques, les contenants ne sont pas en reste. L’ère du plastique étant arrivée à son summum (espérons-le) nous apprenons comment les emballages et autres pots sont eux-mêmes de petites bombes chimiques à retardement : utilisation de l’aspartame, présence de phtalates et autres Bisphénol A, (qui a été montré du doigt il y a peu de par sa présence dans les biberons)…

Marie-Monique Robin n’assène pas ses vérités de manière abrupte. Elle met sans cesse deux interlocuteurs dont les avis divergent en confrontation. Pas de ton moralisateur mais une conclusion qui permet de nous proposer des solutions en apprenant du mode de vie de certains pays qui eux, ne connaissent pas ces problèmes de santé. L’inde par exemple et son mode de vie si simple et dénué de produits chimiques (pas de matière transformée, nourriture à base de curcuma aux grandes vertus médicinales).

Sa conclusion ? « L’épidémie de maladies chroniques constatées dans le monde occidental est dur à la pollution chimique et notamment aux transformations du mode de production des aliments où les effets de la révolution agricole et agro-alimentaire se conjuguent pour constituer un cocktail explosif ».

Il ne reste qu’à nous de prendre nos responsabilités et changer notre mode de vie. Un grand chantier qui, si on en prend conscience assez vite, devrait prendre quelques générations.
Êtes-vous prêts à relever le défi ?




jeudi 10 mars 2011

De la difficulté de réaliser des documentaires écolo


photo de Greenpeace
Le cinéma aime se pencher sur l’écologie.
Ces derniers temps, de nombreux docu sont visibles à la télé ou au ciné.
Bien que j’aie toujours eu plus ou moins la fibre écolo, ça ne fait pas tant de temps que je regarde ce genre de documentaires.
Je trouve qu’il est très difficile de réaliser ce genre d’œuvres, sans passer pour un moralisateur, sans tomber dans la déprime…

J’ai vu The cove en janvier 2010, qui m’a bouleversé, j’ai loupé Severn, la voix de nos enfants. J’espère qu’il sortira bientôt en DVD pour me faire une séance de rattrapage.
J’ai également regardé Solutions locales pour un désordre global, vraiment très intéressant et surtout, on n’a pas envie de déprimer ! Ca a l’air bête mais c’est agréable.

J’ai reçu Notre poison quotidien qui sortira le 23 mars en DVD et dieu sait que j’ai hâte de le voir ! J’ai aussi l’intention de regarder Plastic planet qui sortira au ciné en avril.

Aujourd’hui, j’ai vu une news comme quoi un documentaire sur la catastrophe écologique dans le golfe du Mexique allait être réalisé.
Problème ? Le film semble se concentrer sur l’héroïsme des employés de BP et peu sur les résultats écologiques catastrophiques… J’espère que ce ne sera pas le cas et que ce docu nous apprendra des choses qu’on ignorait jusque là.
N’est-ce pas le but principal d’un documentaire ?

jeudi 24 février 2011

Mes 2 écolo-gestes au travail


2 écolo-gestes au travail
Difficile d’être écolo au travail ? Il semble un peu plus compliqué d’appliquer au travail ce qu’on fait chez soi naturellement.
Combien n’éteignent pas leur ordinateur après leur journée de travail et laissent leur écran en veille ? Combien, en sortant des toilettes, n’éteignent pas les lumières ?

Je suis une grande consommatrice de cafés. Au boulot, il me faut mon quota de caféine. Mais après quelques temps, je me suis aperçue que je consommais du café certes, mais aussi des gobelets en plastique ! Pour une utilisation de quelques minutes, un gobelet en plus dans la poubelle… Mais sur les conseils d’une collègue, j’ai glissé un mug (retrouvé au fond de mon tiroir) à l’endroit habituel où tombe le gobelet et là miracle ! La machine détecte directement qu’il n’y a pas besoin de gobelet et le café tombe directement dans mon mug. Adieu gobelets en plastique !
Maintenant, je me demande si le fait d’utiliser un mug est vraiment mieux qu’un gobelet : après tout, il faut le laver, donc utiliser de l’eau puis une petite serviette en papier pour le sécher… Alors qui est plus écolo ? Le mug à laver ou le gobelet à jeter ?

Ensuite, j’ai enfin fait ce que je devais faire depuis quelques temps déjà : j’ai envoyé un mail aux attachés de presse avec qui je suis en contact pour ne plus m’envoyer leurs dossiers de presse en version papier. Certains mettent en ligne tout leur matériel mais d’autres, en plus de mettre en ligne toutes les infos, envoient le même contenu en version papier (et non recto verso qui plus est). Je ne leur jette pas la pierre bien sûr, je sais que certaines habitudes sont plus longues à changer que d’autres !
Bref, deux petits gestes faits mais il y en a encore tant à faire !

dimanche 30 janvier 2011

Comment j’ai changé mes habitudes alimentaires


On nous l’affirme depuis quelques temps déjà : la viande rouge est gourmande en eau et énergie. Il faudrait en réduire sa consommation, ce serait un geste écologique et bon pour la santé, la viande rouge étant grasse.

Le problème ? J’adore la viande rouge. Vraiment. Est ce que décider de manger moins de viande (rouge) fut compliqué ? Oui. Et non.
Oui car en grande amateur de viande rouge, décider de moins en manger, ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Je n’avais pas envie de me lancer dans une voie qui entrainerait de véritables sensations de manque, et l’impression de me priver.
Et non, et ce pour plusieurs raisons.
Il n’est un secret pour personne que la viande coute cher. Et après avoir essayé de manger plusieurs fois par semaine de la viande rouge de moyenne qualité, j’ai déclaré que je préférais manger moins de viande mais de meilleure qualité.
Ensuite, mon entreprise disposant d’une cantine, il ne fut pas compliqué de manger moins de viande, la qualité n’étant pas le point fort de ce restaurant d’entreprise. Je me suis donc naturellement dirigée vers de la volaille ou du poisson et faute de produit qui me satisfait, je me rabats plus souvent sur des plats végétariens. Du coup, je mange plus de féculents (faut que ça tienne au corps tout de même !) et je n’ai pas de petit creux vers 17h, heure fatidique pour mon estomac…

Je n’ai donc pas l’impression de sacrifice ou de manque. Je ne désire pas devenir végétarienne mais je préfère l’adage de « manger moins pour manger mieux ».

lundi 24 janvier 2011

Le mousseur : une jolie façon d'économiser de l'eau

mousseur à économie d'eau
Une des premières choses faite lorsqu'on a changé la robinetterie de la cuisine, c'est 'installer un mousseur à économie d''eau. Impossible à mettre auparavant (la robinetterie était en forme de cygne... argh) et maintenant, c'est réparé !
Très facile à installer, le mousseur à économie d'eau insuffle de l'air grâce à sa petite hélice dans l'eau. Résultat, on utilise beaucoup moins d'eau !
De plus c'est un joli objet et grâce à son changement de couleur, les adultes comme les enfants, ne peuvent pas se bruler quand l'eau devient chaude. En effet, l'hélice est violette quand l'eau est froide, et devient rose quand l'eau chauffe.
Un mousseur à économie d'eau se trouve dans n'importe quel magasin de bricolage. Celui qu'on a acheté a couté à peine 12€.
Si vous habitez dans une région calcaire, il ne faut pas hésiter de temps en temps à l'enlever et à le tremper dans un peu de vinaigre blanc pour le détartrer.

Le mieux est de pourvoir à tous les robinets ces mousseurs. Etant donné que la plupart de l'eau est utilisée pour l'hygiène, il n'est pas si couteux que ça de mettre un mousseur sur la robinetterie d'une salle de bain. Certains mousseurs sont même adaptés pour s'installer directement sur la douche.Ce sera d'ailleurs une de nos prochaines étapes.