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dimanche 12 décembre 2010

L'eau micellaire de Barbara Gould ou l'art de s'abîmer les yeux

Dans ma lutte quotidienne pour trouver de bons produits bio pour ma peau, j'ai tenté L'eau micellaire bio de Barbara Gould.
Je me suis trouvée dans le rayon des cosmétiques d'un supermarché et je me suis aperçue à quels points les produits bio avaient envahi ces rayons. Mais que valent-ils vraiment ? J'ai depuis quelques temps déjà pris l'habitude de ne plus aller au supermarché pour acheter mes produits bio à part les spécialisés (biostore par exemple).
Je cherchais un démaquillant car je commence à me lasser de mon liniment qui me laisse la peau avec un voilà légèrement gras... pas très sympa quoi...
Donc je me retrouve là, devant énormément de produits dont je ne sais pas s'ils sont bons ou pas, vraiment bio ou pas, efficaces ou pas.
Je choisi L'eau micellaire bio de Barbara Gould, attirée par son design épuré. J'avais aussi beaucoup entendu de l'eau micellaire, en de bons termes.
Sur la peau, pas de problème en particulier. Une odeur de mélisse (bio) agréable, pas de paraben, certificat Ecocert... bref plutôt prometteur quoi !
Le souci vient de démaquillage des yeux... pas efficace pour un rond. Je n'ai jamais cru avant l'utilisation de cette eau micellaire, que j'avais les yeux sensibles. Mais après m'être acharnée à enlever mon mascara (dont j'en mets très peu d'ailleurs), la déception arrive. L'eau micellaire déplace le mascara mais ne l'enlève pas. Enfin si, mais après plusieurs passages de produit... qui finit par abimer la peau sous les yeux. Obligée de finir par enlever mon maquillage avec du savon (dans les yeux, je vous laisse imaginer le résultat)...
Bref, après ca, passage d'aloé vera matin et soir sous les yeux pour essayer de faire oublier à ma peau ce que j'ai du lui infliger.
Donc je vais devoir m'acheter un démaquillant juste pour les yeux, bio, qui soit efficace et qui n'abime pas la membrane si fragile sous les yeux.
Si quelqu'un a ça en stock, je suis preneuse de toutes propositions !

mardi 7 décembre 2010

Quand le cinéma fait l’écolo : Solutions locales pour un désordre global


Sorti le 7 avril 2010 de cette année dans les salles puis le 2 novembre en DVD, Solutions locales pour un désordre global tient à nous montrer une autre facette de l’écologie.
Réalisée par Coline Serreau, 14 ans après La belle verte qui avait déjà en germe des thèmes liés à l’écologie, cette œuvre est un documentaire réussi.
Pourquoi ? Parce que malgré la qualité de l’image parfois un peu crade et une mise en scène figée, Solutions locales pour un désordre global permet enfin de voir l’écologie d’une manière différente. On en a pu voir de ces documentaires qui n’arrivaient qu’à nous émouvoir ou même à nous culpabiliser. Mais la réalisatrice réussit ici à nous apporter des solutions.

En dénonçant un système agricole complètement à côté de la plaque, en nous faisant découvrir de nouvelles manières et méthodes pour travailler la terre (celle qui nous nourrit) et qui, par conséquent, nous offre une santé et sécurité alimentaires, Coline Serreau nous amène à nous ouvrir à d’autres alternatives.

Merci.


Le site officiel du film

jeudi 11 novembre 2010

Ecologie : les applis I-Phone ont-elles une utilité ?


Chaque semaine, le magazine Elle propose une page sur l'écologie en interviewant une personnalité. Cette personnalité parle de ses réflexes écolo. La dernière fois, je tombe sur un encart qui parle des applications pour i-phone sur l'écologie. Moi qui suis détentrice de ce type d'appareil, il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'on pouvait proposer ce type d'application.
Ni une ni deux, je vais sur la boutique et en sélectionne 4, gratuites. Je les choisis selon mes affinités : GoodPlanet, le Guide du tri, De saison et Guide durable poissons.

GoodPlanet : cette application propose dès son entrée, un geste du jour. Aujourd'hui par exemple, « Baissez le chauffage : -1° dans une pièce, c'est peut-être un pull en plus mais c 'est surtout 7% d'économie sur votre facture de chauffage et 306 kg de CO2 d'économisés. Et en plus, il est meilleur pour la santé de ne pas vivre dans des pièces surchauffées ».
Je suis tout à fait d 'accord avec ce principe, je me suis aperçue en plus que la nuit je dormais mieux avec une température basse. Ma chaudière doit être aussi d'accord, cette dernière ayant décidé aujourd'hui de ne plus fonctionner. Résultat : plus un seul radiateur qui chauffe...
Une fois qu'on accède à l'application, on a accès à différents fils d'actualité : infos, alimentation, biodiversité, pollutions, économie, société, climat.
On a aussi la planète en chiffres (dont le calcul en temps réel de la population mondiale, sidérant) ou changement climatique (tonnes de CO2 émises cette année), déforestation (hectares de forêt disparus cette année), énergie, pollution atmosphérique.
Avec Action carbone, on mesure notre taux de CO2 quand on voyage. L'appli propose ensuite qu'on verse un don selon notre taux calculé. J'avoue que j'aurais préféré qu'on me dise de planter tel arbre ou plante pour compenser... On nous propose ensuite le visionnage de Home, le film de Yann Arthus-Bertrand.

Le guide du tri permet de trouver dans quelle poubelle mettre ses déchets. Toujours bon pour les doutes : le polystyrène ne va pas dans la poubelle jaune mais la normale... Pas mal et pas compliqué. Surtout lorsqu'on accède aux règles d'or, faciles à retenir.

De saison propose une liste de fruits et légumes que l'on peut acheter par rapport au mois et à la saison à laquelle on est. Pas besoin de rentrer le mois, l'iphone s'en occupe et on a directement la liste avec les légumes ou fruits bons à manger ou pas. Ainsi, lors de joli mois de novembre pluvieux, on peut manger des pommes Golden mais pas de la rhubarbe... Pas mal mais vraiment pas assez complet : à peine 36 références.

Quant au guide durable Poissons, c'est un peu la déprime: peu de poissons peuvent être mangés. Le cabillaud par exemple est menacé mais on peut tout de même se procurer celui de l'Atlantique au Nord-Est ou dans le Nord-Est du Pacifique... Avec une explication claire sur la situation du poisson sélectionné.
Mais quand on voit que presque tous les poissons sont suivis d'une croix rouge (menacés), ca refroidit un peu notre envie d'en manger.

Et vous, avez-vous téléchargé une application de ce type ? Qu'en avez-vous pensé ? Y avez-vous trouvé une quelconque utilité ?

vendredi 10 septembre 2010

J’ai testé…


Voici une nouvelle rubrique que j’aimerais de temps en temps mettre à jour avec des nouveautés, le « j’ai testé ».
Lorsqu’on entre dans le monde du bio, on se retrouve face à de nombreuses marques, de nombreux produits dont on ne sait pas toujours s’ils sont bio, s’ils sont chers, s’ils fonctionnent.
Greenpeace par exemple, édite et met à jour une liste de marques « greenlistées ». Il existe de nombreux sigles qui ne sont pas toujours faciles à décrypter…

Aujourd’hui j’ai testé la crème Young Faces à la menthe de la marque Lavera.


Je ne connaissais pas la marque Lavera. Mes connaissances en cosmétiques bio ne sont pas encore tout à fait au point. A part Melvita et Weleda que je connaissais –que de nom – je ne savais pas trop où m’aventurer.
Depuis plus d’un an je fais mes propres « crèmes » de jour toute seule. Une noisette d’Aloe vera et une goutte d’huile végétale adaptée à ma peau me semblaient le top.
Mais voilà qu’au bout d’un an, j’ai envie de voir autre chose, essayer de nouveaux produits.
Alors pourquoi pas les crèmes bio ?

Je cherche sur internet une crème qui pourrait parfaitement convenir à mon type de peau. Je tombe sur un forum où on vante les qualités du produit pré-cité. Ni une ni deux, je file à mon biostore chercher le produit miracle.

Petit test :

Le prix : un peu plus de 9€ pour un flacon tout petit (30ml). Mais vu sur internet en commande pour moins cher ou , pour le même prix, une quantité supérieure (50ml). Ca reste tout de même abordable.

L’aspect : Une crème très épaisse. Vraiment. Et verte. Normal, il s’agit de menthe. Au premier abord, ce n’est pas très attirant.

L’odeur : Une bonne odeur fraîche de menthe.

La sensation : On se dit que vu le caractère épais de la crème, on va difficilement l’étaler. Pas du tout, le crème fond vite et s’étale facilement. Mais on a ensuite, pendant quelques minutes, une impression de plâtre sur la figure. Qui disparaît assez vite.

Verdict : Une crème agréable à mettre. Elle matifie bien la peau, ce qui je n’avais pas avec mon mélange Aloe Vera et huile végétale.

Quant à savoir si la crème répond à toutes les attentes et apporte vraiment ce qu’elle promet, on verra ça dans un mois tout juste, où je referai un point.

Aimeriez vous que je continue ces tests ? Je voudrais étendre ça aux produits de la vie de tous les jours, pas seulement cosmétiques.
Voudriez-vous que je réponde à plus de questions ?
N’hésitez pas à me contacter ou à commenter ce test si vous voulez avoir d’autres infos.
Je rappelle que je ne fais pas de pub pour les marques !

Réactualisation du 16/03/2011: Verdict
Six mois ont passé depuis que j'utilise la crème Young Faces de Lavera.
Les plus : bonne hydratation de la peau, elle est également bien matifiée toute la journée.
Le moins : Je n'ai pas vu de changement sur ma peau. Ni en bien ni en mal.
Je ne pense pas que je la rachèterai.

vendredi 23 juillet 2010

Le choc des photos

Parfois les photos valent mieux que les longs discours

(quelques fautes d'orthographes sur certaines affiches traduites...)




Tout ce que vous jetez dans votre évier contribue à tuer la nature





L’hiver. Il vous manquera quand il n’existera plus





La plus grande merveille de la mer, c’est qu’elle soit encore vivante




Arrêtons d’acheter nos forêts anciennes





Combattez le réchauffement climatique, ou assumez les conséquences





Stop au réchauffement climatique






Utilisez un ventilateur plutôt que l'air conditionné




Champignon nucléaire sac plastique






Le réchauffement climatique nous concerne tous




Les ampoules ordinaires tuent l'environnement
















mercredi 9 juin 2010

Dépolluez votre habitat !


Qui pourrait croire que notre habitat regorge de polluants ? On aurait beau aérer notre maison quelques minutes voire quelques heures, rien n’y ferait ? Il faut dire que lorsqu’un habite en ville, ouvrir les fenêtres reviendrait presque à faire entrer la pollution chez soi qu’autre chose.

Ne vous inquiétez pas, il existe bien une solution.
De quelle pollution parle-t-on ? Peintures, colles (si vous avez une moquette), mobilier, produits d’entretien, cigarettes, parfums de synthèse… Sans que l’on s’en rende vraiment compte, l’air de notre habitat peut être saturé de pollution.
Pour y remédier, pourquoi ne pas faire place à la nature et – en plus de l’avantage l’esthétique – favoriser les plantes chez soi ?

Certaines plantes favorisent l’élimination de certains produits volatiles nocifs pour la santé de l’homme, et plus particulièrement des enfants, des personnes âges et les plus fragiles aux risques allergiques et asthmatiques.
Quelles sont ces plantes et que combattent-elles ?

- Le ficus, le lierre ou encore le philodendron combattent le formaldéhyde. Formaldéhyde quezaco ? Il s’agit d’un composé organique que l’on retrouve dans les fumées (de cigarettes ou rejetée par un poêle à bois par exemple), dans des produits ménagers ou encore dans des matériaux de mobilier ou dans le tissu. On peut donc placer une de ces plantes dans son salon.

- L’azalée s’acharne contre l’ammoniac, produit qu’on trouve souvent dans les produits ménagers. Comme l’azalée se plaît à la lumière indirecte, on peut la placer dans une salle de bain ou une cuisine.

- Les chrysanthèmes ou les philodendrons sont de bonnes plantes dépolluantes en ce qui concerne le trichloréthylène, une substance que l’on trouve dans les peintures ou les solvants. On peut ainsi mettre ces plantes dans des pièces fraichement repeintes.

- Au travail, vous pouvez vous entourer de ficus ou de philodendron rouge, qui luttent contre la pollution émise par les photocopieuses, imprimantes, feutres et marqueurs.

- Contre les ondes de l’ordinateur, placez donc un cactus !

- Vous venez de refaire votre intérieur ? Vous avez utilisé de la peinture, de la colle ou du mastic ? Placez un spathiphyllum dans la pièce, cette plante absorbe un bon nombre de composés volatiles contenus dans ces produits.

Surtout, n’oubliez pas d’aérer quotidiennement votre habitat, ne pas chauffer de manière exagérée et utilisez des produits ménagers qui ne soient pas nocifs pour vous !

Découvrez les produits ménagers écologiques :
Le vinaigre blanc

Le bicarbonate de soude

jeudi 15 avril 2010

Une deuxième vie 2 : le compost !


L’année dernière, je vous avais parlé de la possibilité de donner une deuxième vie aux fringues, aux objets etc. Mais ce n’est pas tout ! Vous pouvez aussi créer votre compost.
Les avantages ? On réduit le volume de sa poubelle et surtout, on produit un humus qui permet le bon développement des plantes.
Comment faire son compost ? Vous, détenteurs d’un jardin, pouvez créer un compost facile à faire. En tas (plus facile mais plus visible) ou en bac, le procédé est simple : il suffit de placer des résidus humides (déchets de cuisine par exemple) en alternance avec des résidus secs (déchets de jardinage) et de la terre. La maturation s’effectue progressivement et on récupère le produit fini (couleur noire et odeur d’humus).
Il faut vérifier que le compost soit bien aéré et ne pas hésiter à arroser en cas de température trop élevée.
Matières compostables :
Céréales, déchets de fruits et légume, fleurs fanées, cheveux, sachets de thé, gazon séché…
Matières plus difficiles à composter :
Le pain, les coquilles d’œuf (normalement pas biodégradable mais qui apporte du calcaire), écorces d’agrumes bio (après séchage au soleil)
Matières à ne pas composter :
Viandes, laitages, graisse et produits gras, litières et déjections d’animaux.

Vous n’avez pas de jardin mais une furieuse envie de voir vos poubelles diminuer ? Essayez le vermicompstage ! Quezaco ? On utilise des vers de terre qui vont se nourrir des déchets que vous mettez dans votre compost. Ici, pas de fermentation, le vers se nourrissent des déchets et leurs déjections constituent du lombricompost (terreau sans odeur). Bien entendu, le compost que l’on récupère est beaucoup moindre que celui fait dans un jardin. Mais il a l’avantage de réduire le volume des poubelles et il n’y a pas d’odeur de fermentation !

A vous de jouer !

mardi 16 mars 2010

Eteignez vos lumières !


Un petit billet pour vous annoncer que le 27 mars (un samedi donc), Earth Hour propose un nouvel événement. De 20h30 à 21h30, éteignez vous lumières !
Organisé depuis quelques années maintenant, Earth Hour propose chaque année cet événement en proposant à chaque citoyen d’éteindre de la lumière. Plusieurs villes ont déjà participé, Paris a d’ailleurs éteint de grands monuments comme Notre-Dame et même la Tour Eiffel.
Alors vous aussi, pensez à éteindre les lumières et profitez d’une belle heure !

Visitez le site internet Earth Hour :
http://www.earthhour.fr/

Dans le même genre, on a déjà vu au moins un reportage sur Le clan du néon. Ca ne vous dit rien ?
Ce sont des personnes qui ont l’idée (la bonne idée) d’éteindre toutes les enseignes lumineuses des magasins voire des entreprises qui polluent la nuit.
On se demande encore à quoi servent ces enseignes et même ces pièces allumées quand les magasins, commerces et entreprises sont fermées…

Visitez le blog :
http://clanduneon.over-blog.com/

mardi 26 janvier 2010

The cove - la baie de la honte



Un petit billet pour vous témoigner de mon émotion après le visionnage du documentaire The cove, la baie de la honte.
Si vous ne connaissez pas ce film, précipitez vous sur le DVD, bientôt dispo à la vente.
On y est témoin du massacre des dauphins dans une mer devenue rouge du sang de ces cétacés.
De façon la plus cruelle qui soit, les pêcheurs de Taiji massacrent les dauphins impunément.
Ces dauphins sont ensuite découpés et la chair vendue sur les marchés. La plupart des Japonais ne savent même pas qu’ils en mangent car les pêcheurs changent le nom de la viande. Une chair qui est remplie de mercure et que les enfants et adultes ingèrent en quantité et qui les empoisonnent doucement.
Encore un grand bravo à l’équipe de Ric O’Barry, cet homme qui a passé 10 ans à dresser flipper le dauphin (eh oui) avant de se rendre compte qu’il n’avait pas choisi le bon chemin.