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mercredi 23 mars 2011

Les crèmes faites à la maison : le soin du visage ultra hydratant

Non ce n'est pas du guacamole... c'est ma première crème réalisée at home : La crème hydratante avocat-fleur d'oranger

Ca y’est !
Je rêvais de la faire depuis quelques semaines – ok, soyons honnête, depuis quelques mois – mais j’avais toujours eu peur de me lancer dans la création de crèmes faites à la maison.

Si j’avais commencé gentiment avec un mélange d’aloé véra et d’huile végétale (ce que je fais le soir après m’être démaquillée avec l’horrible eau micellaire puis savonnée avec un savon de lait d’ânesse… je ne vous ai pas parlé de mon savon à base de lait d’ânesse ? Je vais y remédier plus tard), je n’avais jamais été plus loin dans la création, me sentant trop peu sûre de moi pour me lancer dans la fabrication compliquée, qui nécessite pas mal de connaissance et surtout d’ingrédients.

Mais voilà que lors d’un dîner entre amis, une copine me demande de lui faire une crème.
Me voilà alors dès le lendemain sur de nombreux forums, blogs en tout genre pour m’initier à l’art délicat du soin fait maison.
Après avoir fait le tour pendant plusieurs jours d’Aroma-zone en long, en large et en travers, j’ai décidé de passer commande.
J’en profite pour glisser deux mots sur aroma-zone. C’est un fournisseur de tout ce qui est basique : huile végétale, huile essentielle, savon neutre… tout ce qui permet de créer soi-même ses recettes persos. C’est aussi l’endroit où on peut commander thermomètre digital, pots, gants, pipettes… tout et souvent à des prix très compétitifs. J’avais demandé au Biostore d’â côté s’il avait tout ça en stock mais la réponse était non.

Me voilà donc fin prête, ingrédients reçus et pleine de bonne volonté.
Ma « cliente » ayant une peau sèche, elle m’a demandé une crème du visage hydratante.
J’ai donc choisi de l’huile d’avocat (aroma-zone me le certifie, ses propriétés sont nombreuses « Assouplissante, protectrice et très douce, elle redonne élasticité et confort à la peau et prend soin des peaux fragiles ») et de l’eau florale de fleur d’oranger qui a de nombreuse vertus et parfaite pour les peaux sèches.

Après avoir désinfecté mes instruments (petit saladier en verre, fouet manuel, cuillère doseuse), nettoyé mes mains, à l’attaque !
Tout d’abord, faire fondre l’émulsifiant (naturel bien sûr : j’ai choisi l’olivem pour ses propriétés intéressantes), puis y intégrer la phase aqueuse (l’hydrolat) puis la phase huileuse (l’avocat). J’ai rajouté un peu d’aloe véra en complément de l’avocat puis j’ai fini par y ajouter quelques gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse comme conservateur naturel.
La crème a une texture agréable, et bien qu’elle soit verte (merci l’avocat) elle n’est pas repoussante ! Et tout est bio, bien sûr.

Bon je l’avoue : je me suis loupée lors de mon premier essai. Je n’ai pas assez attendu que la cire fonde et… ca a fait des grumeaux. Je vous passe les détails.

J’attends de remettre la crème à sa destinatrice pour qu’elle me fasse des retours – positifs j’espère !
A noter que la crème s’utilise au minimum 12 heures après sa création et qu’il faut toujours faire un test sur une partie de la peau avant de s’en mettre sur tout le visage, à cause de réactions allergiques possibles. Je n’ai pas mis d’huiles essentielles car leur utilisation est dangereuse si elles ne sont pas bien administrées. De plus, le contact avec les yeux étant possible, je n’ai pas voulu prendre ce risque.

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