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jeudi 29 novembre 2012

J'ai testé... le shampoing de Lush


Connaissez-vous les produits Lush ?

Ce sont des produits cosmétiques faits main à partir d'ingrédients biologiques. Je ne connaissais pas avant que ma belle-soeur m'offre une boite composée de nombreux produits. Boules de bain mais aussi deux petites boites en acier contenant un shampoing et un après-shampoing.
J'ai testé ce shampoing :

L'objet : Shampoing Brillantissime

Le prix : 8,95 € la boite. Sur le site, il est dit qu'on peut l'utiliser 80 fois. Le prix de revient est donc assez bon.

L'aspect : Le shampoing est solide. C'est un petit galet blanc - très joli au demeurant - que l'on frotte sous la douche pour qu'il se mette à mousser.

L'odeur : à sec, le nez collé au galet, ce n'est pas top. Une fois mouillé, plus aucune odeur.

La sensation : Agréable. Ça mousse assez vite et le rinçage se fait facilement.

Verdict : à jour 0 (je l'ai utilisé ce matin), plutôt contente. Mais cheveux sont beaux, pas emmêlés (comme je l'ai lu sur le commentaire d'une cliente sur le site)... A voir sur la durée...
Le plus : cette jolie petite boîte en acier et l'aspect girly du produit.

composition du produit : Laurylsulfate de sodium (Sodium Lauryl Sulfate), Parfum, Eau (Aqua), Laurethsulfate d'ammonium (Ammonium Laureth Sulphate), Huile essentielle d'élémi (Canarium commune), Huile essentielle d'ylang-ylang (Cananga odorata), Absolu de feuille de violette (Viola odorata), extrait de gardénia, Poudre scintillante dorée (Polyéthylène téréphtalate), Benzoate de benzyle, Limonène, Linalol

jeudi 20 septembre 2012

Le retour du Petit Ecolo !


Bonjour à tous !

Je sais, ça fait longtemps que je n'ai pas écrit sur Le petit Ecolo... la faute à de nombreux changements :)
Entre temps, je suis devenue maman et la maternité m'a complètement accaparée !

Mais ce n'est pas pour ça que j'ai mis à l'écart mes principes écolo.
Je l'avoue, je ne suis pas passée aux couches lavables. Je me suis beaucoup intéressée à ce sujet pendant ma grossesse mais le coût immédiat élevé m'a un peu démoralisée. De plus, avec la césarienne, j'ai eu énormément de difficultés à me déplacer et faire les gestes les plus simples... avec le recul je ne vois pas comment j'aurais pu faire avec les lessives des couches lavables... Comme quoi ça ne tient pas à grand-chose finalement...

Par contre, j'ai tout de suite adopté le liniment oléo calcaire pour ma puce. Nettoyage du change, hydratation... tout y passe ! Pas une noix de crème hydratante ou de lotion remplie de produits chimiques sur la peau si fragile de mon bébé. Et je suis bien contente de la faire moi-même : ça ne me prend pas beaucoup de temps et ça revient bien moins cher que le liniment que l'on trouve dans le commerce. Eaux de chaux et huile d'olive bio suffisent bien assez.
Du coup j'en file même à ma nounou pour qu'elle ne mette rien d'autre sur ses fesses !

Autre principe écolo et économique : acheter tous les vêtements bébé d'occasion. Ils sont souvent en très bon état car à cet âge la, les bébés se salissent peu et n'abîment pas les vêtements. De plus, les acheter d'occasion permet (en plus de soulager le porte-monnaie) d'offrir une nouvelle vie aux vêtements et éviter de surconsommer pour rien. Bien sûr on ne parle pas des cadeaux :)

Si vous avez des trucs et astuces concernant Bébé et l'écologie, n'hésitez pas à partager !

dimanche 3 juillet 2011

La pierre d'alun : peut-on faire confiance ?



Depuis quelques temps, on voit de plus en plus de pierres d'alun dans les rayonnages cosmétiques en tant que déodorant.
Je connais la pierre d'alun depuis un séjour au Maroc où les pierres sont vendues comme alternatives aux produits après-rasage.

Si je me suis mise au démaquillant maison, crèmes home-made, je ne m'étais jamais penchée sur mon déodorant...
Il faut dire qu'entre une vie active (métro, journée de travail, etc...), vie sportive et l'arrivée des jours chauds, un bon déodorant doit être une valeur sûre !
Mais maintenant que j'achète bio, utilise que des soins les plus naturels possibles, forcément, une envie de tester la pierre d'alun s'est affirmée.

Il faut dire qu'à la vue des ingrédients de mon déo normal acheté en grande surface... des mots plus barbares les uns que les autres se suivent et font froid dans le dos : cyclopentasiloxane, dimethicone, benzyle benzoate... j'en passe et des meilleurs !
Alors voilà, arrivée dans mon magasin bio, j'ai acheté ma pierre d'alun qui ne se compose que de potassium alum. Rien de plus. Elle promet « d'être efficace toute les journée, inodore, ne contient nui huile ni gel, peut durer jusqu'à un an, hypoallergénique, sans paraben, sans chlorydrate d'aluminium ». Ok.
Un petit tour sur wiki me confirme tout le bien qu'on peut en penser : « L'alun resserre les pores de la peau (propriété astringente), et réduit ainsi la transpiration. Aussi, l'alun est utilisé comme anti-transpirant et parfois comme alternative aux déodorants. Ce type de pierre se trouve en pharmacies et parapharmacies. »

Mais difficulté suivante : puis-je vraiment lui faire confiance? Puis-je aller au travail avec ma pierre d'alun et ne risquer aucune mauvaise odeur alors que les températures peuvent monter jusqu'à 30°C?
Achetée samedi, je l'ai testée dès le dimanche, 28°C et pendant une partie de tennis ! Après la douche du matin, il faut passer la pierre sous l'aisselle encore mouillée.
Conclusion : la pierre d'alun tient effectivement toutes ses promesses ! A voir dans le temps si elle dure jusqu'à un an. Je peux donc jeter mon déo plein de produits chimiques, j'ai trouvé son alternative naturelle.

mercredi 25 mai 2011

Le suremballage

L'avez-vous remarqué ? Le suremballage est partout.
Vous voulez acheter des yaourts ? Ils sont ultra emballés. Vous désirez acheter des citrons bio à Carrefour ? Ils sont sous plastique... Moi, qui suis en pleine opération foyer témoin, je me rends de plus en plus compte de cette plaie.

Il y a quelques semaines, j'ai voulu acheter des yaourts non emballés. Ils étaient plus chers que ceux emballés ! Moins il y a d'emballage, moins on devrait payer ! Et bien là non, c'est le contraire. Une vraie honte.

Le 3 mai, énervement général : les cotons-tiges de la marque Carrefour achetés sous emballage plastique sont aussi suremballés par un carton. Plastique et carton ! Pour éviter le suremballage, obligée de choisir des contons-tiges de marque mais sans suremballage... Donc on dépense plus pour avoir moins de carton et de plastique dans sa poubelle.
En rentrant, j'envoie un mail à Carrefour leur expliquant la situation et leur demandant comment comptent-ils réduire le suremballage. On vient me promettre une réponse sous 72h. C'était le 3 mai. Je vous laisse compter...
Je viens juste de leur envoyer une copie du mail que j'avais envoyé. J'aurais peut-être une réponse bien que je reste sceptique.

jeudi 19 mai 2011

Le bio oui, mais à quel prix ?




 Voilà une éternité que je n'ai pas mis à jour Le Petit Ecolo-blog... Il faut dire que ces derniers jours - voire dernières semaines - ont été riches en événements et je n'ai pas eu une minute à accorder à mon blog.
En formation au CFPJ (centre de formation et perfectionnement du journaliste), j'en ai profité pour faire un reportage sur le bio, loin de mon domaine professionnel... 
Voici le résultat :


 Saint-Brice sous forêt : Le bio oui, mais à quel prix ?

Ils sont écolo convertis ou en cours de conversion. Ils achètent ponctuellement du bio mais jamais exclusivement. Être bio addict est-il hors de portée ?


Quand le St Bricien arrive dans le supermarché Carrefour, il est assailli par le ronronnement des ventilations. Les conversations inaudibles des clients forment une bulle étouffante au-dessus des têtes. L'œil est sollicité par l'explosion de couleurs criardes qui annoncent promotions et réductions « incroyables ». Le consommateur l’a peut-être remarqué : coincé entre un mur de saucisson à l’odeur tenace dont le vendeur hyperactif vante le prix et les qualités gustatives, et un plateau de fleurs en pots, un rayon bio a été inauguré il y a moins d’un an dans le centre commercial Carrefour. Mais parmi ces longues rangées qui débordent de produits, se cachent deux autres rayons sans promo, noyés dans la masse et qui abritent les produits bio.
Des pancartes vertes fluo indiquent « bio ». La rangée est déserte.

Peu de choix… et peu d’intérêt ?
Première constatation : peu de choix, surtout en viande. L'enseigne mise sur les produits laitiers, vers lesquels se dirigent la plupart des curieux. Il faut dire que les prix sont compétitifs. Plus attentifs que dans un autre rayon, les clients prennent ici leur temps. Une jeune femme d’une trentaine d’années, mère d'une petite fille qui court dans la rangée, choisit un pot de fromage frais, le regarde, le repose avant d'en saisir un autre qu'elle analyse. « Comme les produits bio restent plus chers que ceux non labellisés, je fais plus attention à sa composition, aux ingrédients et aussi aux logos » explique-t-elle. La jeune mère prend sa fille turbulente dans ses bras avant d'ajouter « quand j'étais enceinte, je ne mangeais que bio … et je pouvais dépenser presque 600 € par semaine ! Plus maintenant, même si, à prix égal, je choisis du bio ».
Rayon peu fréquenté par rapport aux autres, pas un vendeur ne s'y aventure même lorsqu'un couple d’un âge certain semple perdu dans le choix de ses fruits et se rabat finalement sur des bananes non biolabellisées.
Si le prix n'est pas excessif par rapport au non bio (quelques centimes d'euros en plus... à part la viande) les consommateurs confient malgré tout que « le jour où tout le monde achète bio, les prix baissent naturellement ».

Une surface dédiée au produit… pour un moindre coût
Biostore, supermarché dédié au bio qui se situe à peine une centaine de mètres plus loin, n’adopte pas la même politique. Ici, le bio se veut abordable pour tous les bourses. Mr Kanté, responsable adjoint du Biostore explique que son directeur n'a qu'un seul but : « rendre le bio accessible à tous. Et si certaines marques ne visent que l'élite de la population, nombre de nos produits de consommation de base sont à moins d'un euro ».
Mais le prix n'est pas leur seul argument : l'ambiance compte également. Malgré ses 1000 m², les étagères en bois, la lumière qui n'agresse pas le regard, une seule caisse ouverte et la balade entre les rayons se ponctue d'odeurs de citronnelle... tout renvoie à la sérénité.
Les quelques clients sont attirés par le rayon cosmétique, inédit dans les environs, comme ce client, entré par hasard en attendant son fils et qui explique préférer dépenser plus si la qualité est meilleure.
« C'est un choix de consommation » confirme une jeune femme aux yeux souriants, qui remplit son chariot de légumes et de fruits dont les prix sont supérieurs de quelques centimes à ceux des produits non bio.

Les amateurs de bio sont formels : acheter bio n'est pas tant une question de prix mais une façon de consommer

vendredi 22 avril 2011

22 avril 2011 : Journée de la terre


Google fête la Journée de la Terre
C’est aujourd’hui la Journée de la Terre !

Quezaco ? La journée de la Terre a été créée par un mouvement dans les années 70 aux Etats-Unis pour sensibiliser le monde aux enjeux environnementaux.

L’année dernière James Cameron, le réalisateur du célèbre Titanic, décidait de faire planter 1 million d’arbres pour cette journée qui coïncidait avec la sortie du DVD et du blu-ray de son film Avatar au message écolo.

Certaines villes décident d’éteindre leurs bâtiments ou monuments pendant quelques minutes (seulement).

Que faire comme action écolo aujourd’hui ? Utiliser un mug à la place d’un gobelet en plastique ? Ne pas manger de la viande ? Éteindre l’électricité chez soi pendant une heure ? Ne pas imprimer de documents ? Ne pas utiliser sa voiture et préférer les transports en commun ?

Et vous, qu’allez vous faire ?

jeudi 21 avril 2011

Déchets : opération foyer témoin – part I

Il y a quelques semaines, dans le petit journal de ma commune, il y avait une annonce pour participer à une opération foyer-témoin organisée par Sigidurs (service public de gestion des déchets ménagers dans le Val d’Oise). Cette opération invitait chaque foyer à réduire ses déchets.
Ma fibre écolo se sentant concernée, ni une ni deux, je remplis un questionnaire basique que je renvoie. A peine deux semaines plus tard, réponse positive ! Je remplis un autre questionnaire plus détaillé (nombre de personnes dans le foyer, âge, situation professionnelle, type d’habitat… etc) et nous sommes invités à participer à une réunion mi avril.

A peine le temps de convaincre mon homme des bienfaits de cette opération, ledit jour arrive, et nous voilà en compagnie de plusieurs familles à comprendre comment prévenir les déchets.
Nous sommes donc des cobayes d’une méthode qui devrait faire baisser de 7% le poids de nos ordures ménagères.

Comment ca ?
Les têtes pensantes de cette opération ont en effet sélectionné 10 gestes écolo :
Pendant les courses
Geste n°1 : Choisir le bon conditionnement et le bon produit (produit en vrac, produit réutilisable à l’inverse de jetables, produit en éco-recharge, produit avec peu emballage, produits concentrés…)
Geste n°2 : Préférer les sacs réutilisables
A la maison
Geste n°3 : Apposer un STOP PUB sur la boite aux lettres
Geste n°4 : Limiter les impressions
Geste n°5 : Boire l’eau du robinet
Geste n°6 : Économiser les piles
Geste n°7 : Réutiliser ce qui peut l’être
Geste n°8 : Fabriquer du compost
Pour aller plus loin
Geste n°9 : Choisir des produits avec des labels environnement
Geste n°10 : Gestes alternatifs (faire ses yaourts…) 

A nous d’en choisir 4 et de les mettre en pratique. L’idée étant bien sûr de choisir des gestes qu’on ne fait pas.
On a donc choisi le geste n°1, le 3, le 8 et le 9. Perso, j’étais tentée par des gestes alternatifs…

L’opération est découpée en deux parties : le premier mois, on ne change pas nos habitudes et on pèse nos déchets. Ensuite, on change les habitudes et on pèse nos déchets.

On est donc dans le premier mois, chaque jour, pesage des déchets résiduels puis du tri – et si besoin est du verre (pas énormément chez nous), des déchets végétaux et des encombrants (au ressenti parce que peser les déchets verts, y a rien de plus compliqué !).
Chaque jour, on met le nombre de personnes venues au repas, le nombre de repas… et le poids.

Je vous donne rendez-vous dans quelques semaines pour vous rendre compte des impressions à la fin du mois n°1.